Michael Baumberger, juriste chez Losinger Marazzi, connaîtra prochainement les joies de la paternité avec son premier enfant. Il nous parle de ce que le congé paternité de quatre semaines représente pour lui.
Losinger Marazzi (LM) : Vous êtes juriste, parlons donc en langage juridique. A ce jour, aucune loi ne mentionne le droit à un congé de paternité. Qu’en pensez-vous ?
Michaël Baumberger (MB) : Nous vivons actuellement un tournant. Prenons un exemple récent : le Norvégien Johannes Boe, leader de la Coupe du monde de biathlon, a choisi de manquer quatre épreuves en janvier pour passer du temps avec son premier enfant. Il a ainsi perdu la tête du classement mais son compte Instagram est rempli de moment de bonheur avec sa petite famille. Une excellente illustration de ce changement de mentalité que la société vit actuellement. Normalement, les jeunes pères reçoivent un à deux jours de congé, ce qui suffit juste pour aller rendre visite à la maman à la maternité. Impossible de créer un lien avec son enfant dans ces conditions ! C’est ce que désirent les papas aujourd’hui.
LM : Vous travaillez chez Losinger Marazzi depuis l’été 2019. Saviez-vous que l’Entreprise prévoyait d’offrir quatre semaines de congé paternité dès 2020 ?
MB : Non, mais le sujet de ma future paternité a été un sujet de discussion dès les premiers entretiens. J’ai annoncé que je souhaitais réduire mon temps de travail après l’arrivée de mon premier enfant, ce qui a été très bien accueilli. À l’époque, le fait que Losinger Marazzi offrait deux semaines de congé paternité – donc plus que la norme en Suisse – m’a déjà fait une excellente impression. J’ai été très surpris d’apprendre la nouvelle en janvier mais naturellement je suis ravi !
LM : Comment allez-vous organiser ce congé paternité ?
MB : Tout d’abord, le mot « congé » me fait sourire. Ce ne sera certainement pas de tout repos ! Je vais en premier lieu utiliser ce temps pour soutenir la jeune maman. Je vais donc prendre deux semaines après la naissance, afin que nous trouvions un rythme. Ensuite, je reprendrai des congés un peu plus tard dans le temps, pour profiter des premiers mois de mon bébé.